Chateau de Malval

Groupement Foncier Agricole du Château de Malval

HISTORIQUE | LA PLANTATION | LA VIGNE | LA RECOLTE

De la plantation de la vigne à la commercialisation, de nombreuses contraintes administratives s'imposent au vigneron.

Plantation

Les critères de plantation sont très stricts ; ils sont liées à l'exploitation. Pour pouvoir planter, il faut soit détenir un crédit d'arrachage, provenant d'une surface en vigne qui a été arrachée, soit, si on est jeune exploitant, avoir obtenu du ministère de l'agriculture un Plan d'Amélioration Matérielle (PAM) ou une Dotation aux Jeunes Agriculteurs (DJA) qui permet d'avoir accès à un quota spécifique pour une plantation nouvelle.

Cette possibilité destinée au jeunes exploitants est très limitée et restrictive, et il faut impérativement planter des clones. Dans un cas comme dans l'autre, la plantation devra se faire dans une aire de délimitation d'AOC.

Une souplesse toutefois ; le viticulteur peut, s'il possède des parcelles dans les aires de délimitation de différentes appellations, utiliser le crédit d'arrachage dont il dispose après la destruction d'une parcelle dans une AOC donnée, pour replanter sur le terroir d'une autre appellation.Autre critère à respecter, celui du cépage, en Beaujolais rouge, ce sera du gamay, qu'on plantera en moyenne à raison de 10.000 pieds par hectare. Avant de commencer les travaux, il faut faire une déclaration de plantation ; lorsque les travaux sont terminés, on remplit une déclaration de fin de travaux.

Récolte

La première vendange interviendra 2 ans plus tard : la vigne est à sa "troisième feuille".
Il faudra respecter la date du ban des vendanges. Elle est fixée par arrêté préfectoral sur proposition de la commission technique de l'Union Viticole.
Il mettra à jour le casier viticole informatisé (CVI) qui est la photographie parcellaire de son exploitation.

La vendange se faisant à la main nécessite du personnel occasionnel. Le vigneron est tenu de le déclarer à la MSA au moment de l'embauche en respectant la réglementation en vigueur. Bien sûr il lui faudra s'acquitter des cotisations sociales (des contrôles ont lieu sur le terrain). Il en va de même chaque fois qu'il fait appel à de la main d'œuvre hors de l'exploitation éventuellement pour la taille ou les travaux d'été.

Pour mémoire, le salaire d'un vendangeur (catégorie coupeur) équivaut au SMIC en vigueur.
La déclaration de récolte doit être faite dans la première quinzaine de novembre qui suit la vendange à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI).Au 31 août de l'année suivante, le vigneron fera une déclaration de stocks à la DGDDI, qu'il ait du vin en cave ou pas.